• LIBRE || Just be happy

J’enlaçais mon corps pour la première fois depuis longtemps je me sentais totalement heureuse. J’avais enfin la sensation que tout irait bien et que les choses finiraient bien. J’avais passé vingt quatre ans de ma vie à me battre pour une cause perdu, à espérait un changement de l’espèce humaine et à croire qu’au fond de chaque personne se cache quelques choses de bon. J’avais cru en mon père, en celui qui m’avait donné la vie à sa manière, j’avais cru que quelques choses pouvait changer, que l’homme que j’avais aimé à une époque était une personne de bon sens, capable d’aimer et de protéger ces enfants contre tout. Mais mon père était l’homme le plus détestable, le plus cruel et le plus froid du monde, à une époque parait il ou il était bon, droit et gentil mais depuis notre naissance à Riley et moi tout avait changé, il c’était comporté comme un tirant. Je l’avais compris le jour ou il avait levée la main sur moi alors que je n’avais que cinq ans, autrement dit je n’étais qu’une enfant. J’avais compris si vite que c’était un monstre pas celui que l’on voyait dans les BD du style de Spider man mais un homme si froid, ni briser qu’il frapperait ces propres enfants pendant des années. Tout avait commencé à 5 ans, et à fini il y a quelques mois. J’aurais pu partir à ma majorité, m’enfuir très loin de San Francisco et de cette maison, mais jamais je n’aurais abandonné Sasha, Lullaby et Lorelai même Riley d’ailleurs. Désormais il était tant que tout cela finissent, je ne pouvais plus voir la peur sur le visage de mes deux petites sœurs, les sentir effrayé dès qu’il passait le seuil de la porte. Même Sasha, elle était enceinte, elle et son fiancée méritait beaucoup mieux que ça.

Ce matin cet enfer était un souvenir, quelques choses de passait qui ne reviendrait pas. Nous avions décidé de fuir pour le bonheur des jumelles et le notre. En me levant ce matin, je sentais le calme de la maison, la douceur du soleil et le son du vent. Je passais dans la chambre des filles, elles étaient si calme, si douce, heureuse c’était le mot du moins je l’espérais. L’aube se levait à peine, il devait être six heures du matin au grand maximum. J’avais besoin d’air, je marchais le long du sentier qui conduisait à la plage. C’était vraiment magnifique, je n’aurais jamais pu voir quelques choses de plus beau. Vêtu d’un jeans et d’un débardeur de couleur blanche, je laissais le vent décoiffer mes cheveux blonds. Une nouvelle vie s’offrait à moi, quelques choses de différent qui changeraient à tout jamais ce que j’avais vécu dans le passé. Les cicatrices que j’avais sur les bras et dans le dos n’étaient plus rien, malgré leur immortel présence, plus jamais je n’entendrais le bruit de la ceinture de mon père, le claquement de ces mains sur ma peau, je ne sentirais plus l’odeur du sang coulaient le long de mes bras et je ne verrais plus mon frère, s’interposait devant moi, cherchant absolument à me défendre. Je savais que malgré son silence il souffrait.

J’avais prévu de passer voir Sasha par la suite, j’imaginais qu’elle dormait à cette heure-ci. Elle avait prit une maison juste à coté de la notre, vivant enfin sa vie avec l’homme qu’elle avait choisit. Sasha, rien que son image me faisait sourire, elle était si spéciale, si brillante et si forte, ma sœur mais j’étais aussi sa marraine, nos parents n’ayant pas prit le soin d’attribuer quelqu’un d’autre que notre famille. Mais c’était aussi bien au fond. Je n’arrivais toujours pas à croire, qu’elle allait être mère à son tour, et je savais qu’elle serait la femme la plus formidable du monde. Je marchais le long du sable, avant de m’assoir sur un rochet, les yeux rivés sur l’horizon.

J'ai toujours été matinale, je détestais rester dans mon lit et ça depuis toute petite, aujourd'hui je n'avais pas cours et pourtant je m'étais levé à l'aube. Évidemment n'étant pas quelqu'un de très adroite je fis tomber des livres ce qui réveilla aussitôt ma sœur jumelle: « Lulla, fermes-la je dors » dit elle en chuchotant. Si elle rangeait un peu ses affaires tout serait plus simple. Je dois toujours passer derrière elle. Dans l'armoire je pris un jean, un pull rouge et prit mon sac qui lui était bien rangé à sa place contrairement aux affaires de Lorelai. Je suis dont partit me promener. Vous imaginez même pas à quel point c'est formidable ici, je peux aller me promener quand je veux, mon père ne va pas m'engueuler parce que je suis rentré un peu trop tard. Mon frère et mes sœurs nous ont quand même fixé des règles, mais je peux me promener à ma guise. Je prends souvent mon vélo, aujourd'hui je n'avais pas trop envie, je préférais marcher, je reviendrai à la maison plus tard pour prendre mon petit déjeuner.

Depuis que j'ai déménagé ici, j'ai l'impression de vivre dans un havre de paix. Je n'ai plus peur de rentrer chez moi et de voir mon père furieux, je n'ai plus peur de souffrir et ma famille est heureuse elle aussi et la famille c'est le plus important pour moi ! On était à côté de la plage et le vent soufflait souvent très fort. A San Francisco, on avait aussi la plage, j'y allais souvent nagé rien que pour le plaisir avec mes soeurs, mo nfrère ou des amis, quand j'étais toute petite j'y allais souvent aussi faire des châteaux de sable ! La ville de San Francisco est magnifique, mais les souvenirs qui y sont, sont beaucoup trop douloureux pour qu'un jour j'y retourne.Aujourd'hui je n'allais pas nagé, car il fait trop froid en ce moment et surtout parceque je suis une grande frileuse, c'est pourquoi je mets tout le temps des écharpes des bonnets et de gros manteau en hiver. J'ai dans l'inttention de lire sur la plage, ça c'est mon petit bonheur à moi, prendre un bouquin, m'allonger contre un rocher, voir les vagues s'étaler sur le sable et lire. Juste lire. « Les choses les plus simple dans la vie sont les meilleures » c'était une expression que j'avais vu dans une pub il y a longtemps mais que je me la répète souvent.

Arrivée au bord de l'eau j'ai croisé ma grande sœur: Johanna. Qu'est ce qu'elle fessait là ? Elle était loin de moi elle ne devait pas me voir alors je me suis mise à courir, mon sac en bandoulière retombait à chaque foulée sur ma hanche, ce qui me fessait mal, qu'est ce que j'avais mis la dedans ? J'étais essoufflé d'avoir couru sur toute la plage. J'embrassai ma sœur sur les deux joues et m'assis à côté d'elle
« Tu fais quoi, ici ? » J'étais trop curieuse, je me souviens que quand j'étais petite j'écoutais aux porte, enfin je le fais toujours... Je vous jure je pourrai faire espionne, je suis très douée mais ça c'est dans mes délires ! J'ai souvent de drôle de délire, qui fait rigoler tout le monde.

[je peux ?]

Je crois que je n’aurais pas pu trouver meilleur endroit que cette plage. Tout était si calme, si reposant, c’était presque un semblant de paradis. J’aurais pu rester assise la des heures à regarder les vagues, le mouvement du vent sur elle et leur coté magique. Je ne regrettais en rien San Francisco, malgré que ce soit une ville fantastique, elle avait un coté pimenté mais j’avais l’impression de ne jamais avoir profité de cette ville, c’était un enfer au fond. Je vivais dans l’une des plus belles villes du monde, elle était grandiose, douce, lumineuse et tout ce qui fallait. J’aurais pu être heureuse, vraiment heureuse si je n’avais pas des parents, enfin un père comme celui la. Ma mère, aurait pu être une femme formidable, mais elle avait simplement fui, comme j’aurais peut être dut le faire. Un soir, je rentrais et elle n’était plus là, j’étais désormais seule avec mes quatre frère et sœur à devoir les protégés d’un père fou. Je me rappelle encore du jour, ou la femme blonde qu’il voyait de temps à autre, j’oubliais toujours son nom et je m’en fichais, elle était blonde dans mon souvenir, plutôt joli mais je n’avais jamais vu de l’intérêt à cette fille. Je ne l’aimais pas et elle ne m’aimait pas non plus. Elle m’appeler toujours Luna, alors que c’était Lux ou Johanna. Un jour, elle partie comme toutes les autres, laissant deux fillettes avec nous : Lullaby et Lorelai.

J’avais de suite compris que ces deux jeunes filles allaient compter pour moi et dès leur premier jour elles devinrent mes sœurs, je voulais tout faire pour elle, pour les rendre heureuse et j’avais commencé ceci très tôt. Et je le faisais depuis maintenant un bon moment. Je les aimais tout les deux énormément, j’aurais tout donné pour ces deux jeunes filles, elles étaient d’ailleurs la raison de ma présence ici. Je senti Lullaby arrivait lorsqu’elle s’assit près de moi. Elle était vraiment très belle, je pensais ça à chaque fois que je la voyais d’ailleurs, je l’aimais tant cette petite. Elle était si créative avec sa touche de folie. Je lui offris un sourire en voyant que pour une fois elle souriait vraiment, je ne regretterais jamais mon choix de l’avoir emmené ici avec nous, elle était ma fille d’une certaines façon. Je la serrais dans mes bras quelques secondes.

« J’avais envie de prendre l’air et toi, matinale ? Tu semble heureuse c’est bon à voir »

C’était vraiment le paradis cet endroit. Elle s’installa à mes cotés, j’aimais sa présence, la douceur qu’elle apportait dans ma vie et son sourire. C’était une jeune fille qui n’avait pas eu beaucoup de chance mais je tentais au mieux de la rendre heureuse de toutes les façons possibles.

« Cet endroit te plait mon ange ? » demandais-je curieuse à mon tour.

Il est vrai que ce n'est pas forcement le genre de vie que j'aurais voulu. J'aurais aimer quelques choses de beaucoup plus simple, une famille heureuse dans une petite maison, quelques choses de calme, de tendre et d'affection. J'avais vite compris que la vie n'était pas toujours rose, ou noir ; mais que c'était un mélange et que je devais survivre de mon mieux. J'ai toujours cru que nous sommes la pour une sorte de mission, et ma mission à moi ce fut deux petites filles, deux petits ange blond : Lullaby & Lorelai. Mon père était un coureur de jupons après la mort de ma mère, je n'avais jamais compris et j'avais toujours trouver ça honteux. Mais j'avais compris que le positif de cette histoire c'était mes deux petites sœurs, malgré qu'elle furent mes demi sœurs je les aimaient plus que n'importe qui, et j'aurais sans aucune hésitation tout sacrifié pour elles.

J’avais eu peur qu’elles prennent mal le fait de quitter San Francisco, leur vie et les amis qu’elles avaient. Mais en réalité je la sentais un peu heureuse et cela me donnait tant d’espoir pour leur avenir. Je lui offris un sourire quand elle parla des cours, elle avait décidé d’étudier la médecine et moi la criminologie, ce qui au fond était très proche, j’avais énormément de cours de médecine mais c’était agréable, j’adorais ça. Ici c’était tout autre chose que la fac de San Francisco, tout était plus calme ici, meilleur, plus doux et agréable, c’était un petit coin de Paradis « Tu me donne un ordre petite ? C’est plutôt à moi de te demander ça mamzelle » je la taquinais. Je faisais très attention à elle, à ces études et à tout ce qui touchait à son avenir, lui laissant bien sur le choix de le choisir. Je me refusais de la forcer à faire quelques choses qu’elle ne voulait pas. Être ici était simple, je ne voulais pas là priver de sa liberté ou lui imposer, je n’étais pas sa mère non plus, je me comportais comme une grande sœur exemplaire.

J’avais envie de réaliser tout ces rêves sans exception, je voulais le meilleur pour elle. Lullaby était très curieuse et c’était quelques choses que j’appréciais beaucoup chez elle « Promis on ira, à ton anniversaire si tu veux ? Ou quand tu veux d’ailleurs. Je te promets de faire de mon mieux pour réaliser tes rêves Lully » je me montrais très douce avec elle. Je la pris une nouvelle fois dans mes bras, lui montrer que tout irait bien ici et que je serais toujours la pour elle « Lorelai dors encore ? »

« Hey, je ne suis pas petite ! J'ai 17 ans quand même et j'ai révisé mes cours hier soir, Na! »
Je savais très bien que Johanna fessait attention à notre avenir à moi et à Lorelai. Mais il fallait savoir que personne pourra décider pour moi de mes études et du métier que je ferais plus tard. Depuis que j'ai six ans je veux devenir médecin et ça risque pas de changer, mais je pense que mes sœurs et mon frère ont compris depuis le temps que je leur sort des chiffres sur le corps humain, hier par exemple j'ai découvert qu'en une journée on clignait des yeux une demi-heure je m'était empressé de le dire à tout le monde.

Mon téléphone vibra, je vit que c'était une amie de San Francisco, je lui répondrai après. Je regrette d'avoir laissé des amis là-bas, j'en avait des supers, qui me comprenait, mais bon c'est ainsi et on restait en contact c'est le plus important et je rencontre de nouveaux gens tous les jours ici. Quand Johanna me dit qu'on ira skier à mon anniversaire je la pris dans mes bras
« Ouah ! Merci tu es la meilleure sœur au monde! » C'était ça mon problème pour Riley c'était facile je pouvais lui dire qu'il était le meilleur frère au monde puisque j'avais qu'un frère. Mais j'ai trois sœurs et à tour de rôle, elles étaient la meilleure sœur au monde. Ce qui les fessaient beaucoup rire.
« Sauf que Lorelai et moi on est née au mois d'aout, alors il y a pas trop de neige à cette période » dis-je en rigolant. J'aurais bien aimé naitre avant parce que au moi d'aout, quand j'étais petite je ne pouvais pas donné des bonbons à mes amis pour mon anniversaire, car ils étaient tous partis en vacance ou ailleurs et surtout je me dis que si j'étais née avant ma mère serait peut être resté plus longtemps, je ne sais rien d'elle à part qu'elle m'a abandonné moi et Lorelai, au fond j'aimerais bien savoir c'est qui, parce que c'est ma mère après tout.

« Oui, je crois, elle m'a grogné dessus parce que j'ai fait du bruit, elle a du regardé un film jusqu'à très tard encore une fois ! » Lorelai regardait tout le temps des films le soir, de temps à autre je la rejoint pour regarder avec elle. Un jour je m'étais retrouvé à regarder un film coréen, je comprenais rien même avec les sous-titre. Elle était passionné par tous ses films, même les coréens où on comprenait rien.

Faire tout pour ces petites étaient devenu un mission depuis leur arrivé mais cela n’incluait pas leur faire faire des choses qu’elles ne voudraient pas et qu’elles n’aimeraient pas. Leur voix elles devaient le choisir, que ce soit la musique, l’art, la danse, la chimie, la littérature ou l’histoire cela n’avait pas grande importance à mes yeux. Je leur souhaitais une vie dont elle serait fière, une vie qu’elle aimerait et ceux peut importe les coups durs de la vie. Lullaby voulait devenir médecin, ce qui n’était pas pour me déplaire, étudiant moi-même la médecine et la criminologie, comme Sasha qui elle avait choisit la pharmacie. Parfois un peu fofolle comme toutes les enfants de son âge j’étais pourtant persuadée qu’elle ferait de grande chose et j’aurais pu mettre ma vie en jeux dessus « Quoi que tu dises tu seras toujours ma PETITE sœur mademoiselle » j’avais insisté sur le mot petite surtout pour l’embêter même si au fond se serait toujours ma petite sœur.

Son téléphone vibra et je lui fie signe que cela ne me posait aucun problème qu’elle y réponde. Je compris vite qu’il s’agissait de San Francisco, cette ville magnifique. Mes amis fait la bas étaient malheureusement resté la bas, je n’en avais prévenu aucun par simple peur que mon père tombe sur eux un jour et découvre ou sont partis ses enfants, enfin surtout les jumelles qui m’importait le plus bien que je ne laisserais plus personnes faire de mal à Riley ou encore à Sasha et même Lukas son petit ami qui au fils des mois étaient devenus un ami, presque un frère par moment. Je la serrais contre moi quelques secondes, je profitais de ces moments avec elles avec bonheur « La meilleure sœur du monde ? Tu dis ça aussi à Sasha, et Lorelai ? » je lui lançais un regard malicieux et un coup de coude avant de sourire. Sa réflexion n’était pas tout à fait bête mais j’allais m’arranger, pour elle. « Si les autres sont d’accord nous irons cette hiver, aux périodes de noël ou au nouvel an »

Je plongeais mon regard dans ces petits yeux angéliques, cherchant tout l’espoir et l’amour qui s’y trouvait. Je souris presque bêtement avant de reprendre un regard plus sérieux, celle d’une mère vers sa fille. Je la taquinais bien sur mais c’était à la fois si amusant. Je connaissais trop bien sa relation avec Lorelai mais c’était amusant de les voire se disputée. Etrangement cela me rappeler beaucoup ma relation avec Sasha, nous étions nous aussi très proche l’une de l’autre, elle aurait pu être aussi ma sœur jumelle. « Tu me fais rire tu sais, on dirait totalement Sasha et moi, ou Riley et moi si il était une fille bien sur » je souriais me perdant quelques secondes dans mes souvenirs avant de lui offrir un sourire « Tu as faim ? Un petit déjeuner te tente ? Parce que je meurs de faim »