« Félicitation, vous avez une adorable petite fille.» Le début des ennuis.
« Quoi, une fille ? Mais ça devait être un garçon.» C'est ce que je vous avez dit, le début des ennuis.
. « Mais on nous avait dit que c'était un garçon, et non une fille..» Croyez-moi, ne fait jamais confiance à un médecin quelque sois sa spécialité.
« Et bien, je vous assure que c'est une petite fille.» Et voila comment Melbourne accueillit une petite fille , qui auraient du avoir des prénoms de garçon, Logan Jules, il y a vingt années de cela. Enfin c'est vrai qu'à ma naissance mes parents ont choisit d'autres prénoms pour leur fille : Alaska Mary-Weather. Les vêtements, la chambre, le livre de souvenir de naissance ont été fait pour l'arrivée d'un garçon. Tout quoi. Donc pendant les premières semaines de ma vie, j'étais habillée en garçon et je dormais dans une chambre horriblement bleu. Donc comme ils avaient tous préparé pour l'arrivé du petit garçon qu'ils attendaient, ils ont donc décidé de garder ce prénom pour la petite fille que j'étais.
« maman, maman, alors il est où notre petit frère ! » Maintenant passons à la réaction des proches. Oui, car ils étaient tous persuader que ma mère avait mis au monde un adorable petit garçon.
.« En faite, mon chéri, en faite ce n'est pas un petit frère, c'est une petite sœur.» Et là,mon père à eut l'excellente idée de prendre la tête de mon frère en photo. Et à chaque anniversaire, il nous la montre à chaque fois. Et c'est un bon moment de rigolade assuré ! Enfin tout les membres de la famille ont apporté des cadeaux pour garçons lors de la visite à la maternité. Je crois qu'ils se sont sentit idiot lorsqu'ils ont remarqué que j'étais une fille. Bref, tous ça pour dire que ma naissance fut un véritable bordel.
« Alaska Mary-Weather Hodgins ? » Rien que lorsque institutrice avait prononcé mon nom, je sentais que ça allait mal se passer.
« Présente » Et gagné, tous les regards étaient portés sur moi. Qu'est-ce qu'il y avait ? Un extra-terrestre était dans la salle de classe, ou quoi. Enfin j'étais sûr à 100% que l'extra-terrestre présent c'était moi.
« Bah quoi, j'ai le droit de m'appeler comme ça non ? » Et d'un seul coup les regards étaient tournés vers l'institutrice. Quelque chose me dit que je n'allais pas me faire beaucoup d'amis durant toute ma scolarité. Je n'étais qu'en première année de première et j'envoyais balader toutes les personnes qui osaient se moquer de moi. Autant faire simple, j'envoyais balader tout le monde. Mais c'est aussi à partir de ce moment là, qu'on découvrit que j'avais un véritable problème. Depuis mon plus jeune âge j'avais tendance à m'isoler car j'avais du mal à faire confiance aux autres. C'est simple pour moi, tout le monde complotait quelque chose derrière mon dos. Oui, j'étais légèrement paranoïaque. Mes parents ont eut la super idée de m'emmener aller voir un psychologue pour régler ce petit problème. Enfin apparemment d'après mon psychologue ma paranoïa n'est pas mon seul problème. Il a découvert que je 'souffrais' de trouble délirant. Pour faire simple je suis bonne à interner.
« Oh, mais qu'est ce que tu fais ici, Loufoca ? » Merci J.K Rowling, d'avoir crée ce merveilleux personnage qui est Luna Lovegood, un personnage qui peut me ressemble au niveau du caractère. Et depuis que le quatrième ou cinquième livre est sorti, je ne m'en rappelle pas et je m'en fiche puisque je n'ai jamais lu ces livres là.
« Désolé, tu dois te tromper, il n'y pas de Loufoca, ici. Ah, c'est à moi que tu t'adresse ?! Oh eh bien on m'a invité. Mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas gâcher ta si précieuse petite fête. » C'est vrai que gâcher les fêtes, ce n'est pas du tout mon truc. Je suis plutôt du genre à fuir les fêtes en réalité. Mais bon, pour une fois qu'on m'avait gentiment invité, je ne pouvais pas refuser. Mais quelque chose me dit que j'aurais mieux fait de ne pas y aller. J'avais l'impression que cette soirée n'était qu'un piège, mais comme j'étais paranoïaque cela devait être mon cerveau qui me jouait encore des tours.
« Mary, qu'est-ce que tu fais ici ? Et tout de seule en plus ! Ce n'est pas permis qu'une si jolie fille sois seule à une soirée comme ça. » Le garçon le plus populaire du lycée est venu me parler et il était en train de me draguer en plus. Mes soupçons se confirmaient de plus en plus. Cet invitation était certainement un piège.
« Jolie ? Moi ? Tu as du trop boire, encore une fois. » Je devais délirer car j'avais l'impression qu'il s'approchait de moi pour m'embrasser. Et bizarrement je me reculais et d'un geste, je lui mis une baffe monumentale, je suis sûr qu'il s'en souviendrait toute ça vie.
« Non mais tu te prend pour qui ! Ce n'est pas parce que tu es le garçon le plus populaire du lycée, que tu as le droit de faire ce que tu veux avec toute les filles. » Sur le moment réellement cru que c'était la meilleure chose à faire. Mais lorsque on repousse le garçon le plus populaire, il faut s'attendre aux pires conséquences qu'il peut nous y arriver. Et effectivement le lendemain de la fête, toutes les pires rumeurs circulaient sur moi. Mais à quoi bon répondre sur ces rumeurs. Je savais pertinemment qu'elles étaient fausses. Et puis il ne me restait qu'une année de lycée. Et après je partais pour l'université. Juste une petite année à attendre. Mais une année c'est long, je peux vous le jurer.
« Hodgins, c'est vrai ce qu'on raconte sur toi. » Depuis des mois, j'ai l'habitude qu'on m'interpelle pour me demander si certaine rumeur était vrai ou pas.
« Si c'est pour savoir si je suis une alien venue d'une autre galaxie, c'est faux. Je suis bien une terrienne. Désolé si je te déçois. » « Non, juste savoir si c'était vrai que tu vois un psy et qu'il ta déclarer folle à interner alors que tu n'avais que cinq ans. » Comment ça se fait qu'il était au courant de ça ? Je ne l'avais dit à personne. Alors comment ça se fait qu'il le savait! Et si lui il le savait, cela voulait dire que tout le lycée le savait. Comment dire .. Par je ne sais qu'elle raison, je ne me souviens pas ce qui s'est passé par lui suite. C'est comme si mon cerveau avait pris totalement le contrôle de mon corps, sans que je puisse faire quelque chose. Mais lorsque je suis revenue à la raison j'étais sur le point d'étrangler la personne qui m'avait parlé cinq minutes plus tôt. Mais bon, pourquoi j'ai fait ça.
« Alaska Mary-Weather Hodgins ! Mais qu'est-ce qui ta pris bon sang !» Je n'avais jamais vu mon père autant au colère que ça. Même quand mon frère est revenu complétement soûl pour la première fois, il a pas été aussi en colère. Bon d'accord c'est vrai que la j'ai faillit tuer quelqu'un, mais je ne l'ai pas fait. Alors il fallait qu'il dédramatise un peu
.« Je ne sais pas ..» Je n'avais prononcé quatre mots, mais à mon avis c'est quatre mots de trop.
« Mais qu'est ce qu'on va faire de toi !» Elle avait dit ça, comme si j'avais réellement tué quelqu'un. Mais je ne l'avais pas fait. C'est bon, je n'avais commis qu'une seule grosse erreur en dix-sept ans ! Et voila que je passe pour le pire monstre qu'il puisse exister ! Je voyais bien que ma mère voulait se débarrasser de moi de peur que j'essaye de tuer quelqu'un.
« Écoute ma chérie, le psychologue nous a dit qu'il fallait mieux que tu quittes Melbourne pendant quelque temps, vu ton état psychologique. » Je ne pus que soupirer. En tant que gentille petite fille je ne pouvais qu'accepter. Et puis je suis sûr que même si je refusais, ma mère allait piquer une crise pour que j'accepte dans ce stupide internat ou école. Enfin elle m'avait dit de rejoindre mon frère pour m'éloigner de Melbourne. C'est ce que j'ai fait. J'ai rejoins mon frère. A Sydney. Au moins, je n'avais pas quitté mon Australie natale, ce n'était pas mal.
Voilà mon histoire aurait pu s'arrêter là. Oui, aurait pu mais ne s'est pas arrêté là, bien au contraire. Le lycée étant fini, je suis donc allé à l'université. Normal, me diriez vous. Mais à croire que le destin ne m'aime pas. Oui, ça doit être ça, le destin ne m'aime pas. Parce que si le destin m'aimait bien, mon chemin n'aurait pas rencontré à nouveau le gars que j'ai faillit tuer au lycée. Et encore, là aussi, tout aurait pu s'arrêter là, mais ce ne fut pas le cas. Déjà que ce fut bien assez pour moi de l'avoir dans la même classe à l'université, mais comme le destin ne m'aime pas il en a décidé autrement. Notre professeur avait décidé de faire à tous ces élèves des projets par binôme. Et bien sûr avec la chance que j'avais, j'étais tombé avec LUI. On avait réussi à s'éviter durant tout ce temps et voilà qu'un stupide professeur nous met en binôme. Vous ai-je déjà que le destin ne m'aimait pas ? Sauf qu'à partir de ce jour, on s'est un peu plus rapprocher. On se lançait constamment des défis. Mais ces défis devinèrent, comment dire un peu plus osé. Oui, c'est ça, nos défis devenait vraiment plus beau osé. On avait beau dire qu'on ne sortait pas ensemble, je crois que c'était tout comme. Sauf qu'aucun de nous, osait avouer à l'autre ces sentiments. Ce jeu aurait pu continuer durant longtemps. Et oui encore une fois, aurait pu.
« Hodgins, tu ne serais même pas cap ... » C'était il y a environs quatre mois. Je me souviens de ce jour, comme si c'était hier.
« Cap de coucher avec toi ? Tu peux peut-être trouver autre chose comme défi, non ? » En même temps, c'était ce genre de défi qu'il n'arrêtait pas de me lancer et défi qui commencer à m'énerver légèrement. Enfin c'est bien simple, IL m'énervait pour un rien.
« J'en déduis que tu ne veux pas. » « Exactement ! » « Mais qu'est ce que tu as ? Tu es toujours de mauvaise humeur en ce moment. Tu as tes règles ou quoi ! » « Non, justement je ne les ai pas !» « Comment ça ? » « Bordel, je suis en train de te dire que je suis enceinte !» J'étais même enceinte de deux mois, lorsque je lui avait enfin avouer. Et vu la tête qu'il avait tiré, je crois qu'il ne s'y attendait pas à cette nouvelle et que ça ne lui faisait pas très plaisir. Mais comme il était trop tard pour que j'avorte. Enfin vu sa réaction, j'avais bien compris qu'il ne voulait plus me voir, du moins je le pensais.
- Citation :
- Chers visiteurs, chers nouveaux venus,
A ce jour, et depuis son ouverture, le site a reçu plus de cent milles visites et plus d'une centaine d'entre vous ont choisi de suivre notre projet de reconstruction et de le rejoindre une fois les travaux abouties. Et bien aujourd'hui, je vous annonce avec une certaine euphorie, et une immense joie que tout est fini et que dès aujourd'hui nous pourrons accueillir nos premiers arrivants. Vous qui vous êtes inscrit par l'intermédiaire du site, vous qui avez décidé de vous recenser dans l'archipel du Colòn, je le répète encore une fois, vous pouvez venir nous rejoindre dès maintenant, recommencer une vie, tourner la page et oublier votre passé !
Annonce du 24 février 2010
Pour je ne sais quelle raison, j'avais gardé ce mail. Peut-être parce qu'au fond de moi, je savais qu'un jour ou l'autre je devais saisir cette occasion. Et je l'avais saisi. Oublier mon passé était une excellente chose à faire. Et j'allais enfin pouvoir l'oublier LUI. Et après avoir réfléchi à peine trente secondes. J'avais mes valises de prête pour ma nouvelle vie. Une fois arrivé la-bas, j'avais trouvé un petit appartement. Vraiment petit et avec le bébé qui allait arriver dans quelques mois, cet appartement serait définitivement trop petit. Il fallait que j'en trouve un autre. Et un jour à l'université, j'avais vu cette annonce de quelqu'un qui recherchait un ou une colocataire. J'ai postulé et on a bien voulue de moi. Je ne savais pas qui allait être mon colocataire mais avec la chance que j'ai, j'aurais bien pu deviner que ce colocataire n'était d'autre que LUI. C'est confirmé le destin ne m'aimait pas.