Cherry Bomb on Fire || Scarlett & E. Alice

J'ai froid ! Je me sens fatiguée, épuisée, seule, toujours, très seule. Pourquoi je ne peux pas tout simple dormir ? J'ai peur, Alice, j'ai peur. Et si je rêvais ? J'ai si peur Alice. J'ai peur que le monstre me mange. Je ne veux pas disparaître. Je voudrais être toi Alice. Tu es si belle, si parfaite. Pourquoi je ne suis pas toi Alice ? Pourquoi tu es là ? Pourquoi suis-je la seule personne en ce monde à ne pas pouvoir te voir ? Elle pleurait. Je sentais qu'elle pleurait. Je sentais qu'elle se perdait dans un flot de sensation immense. Echo ... Ne pleure plus Echo. Pourquoi penses-tu toujours à ces monstres quand la lune monte dans les cieux ? Pourquoi ne peux-tu pas tout simplement fermer ton esprit à la peur et te perdre dans le silence ? J'aimerai tant que tu t'aime enfin Echo. J'aimerai tant que tu sois toi-même un jour... Mais laisse-moi t'emmener dans un autre monde Echo. Laisse-moi t'aimer. Le soir descend, j'ai peur. J'ai peur du noir, des ombres, de ces feux dans le ciel. J'ai peur de rêver, des cauchemars. De mes parents qui m'attrapent et me tuent. Protège-moi Alice. Il faut que tu vive pour moi. Pour nous. Réveilles-toi, je t'en pris. Vie pour moi. Les larmes se tarissent. Elle se trouvait dans son lit, comme chaque soir, dans ce petit mobil'home tapissait de blanc. Elle aimait le blanc, c'était apaisant, sobre, neutre. C'était simple. Elle aimait le blanc. Dors à présent, et laisse-moi ta place Echo. Dors ma douce. Dors. Laisse Alice vivre pour toi. Elle se mit alors à sourire, et à rire. Elle sortie de son lit, nue, et se plaça devant le miroir. Elle se trouvait belle. Cela lui plaisait de se regarder ainsi. Elle aimait se regardait ainsi. Son corps fin aux courbes agréables, enfantines et pourtant si mûres. Elle se trouvait désirable, sexy. Et elle aimait cela.

Elle désirait sortir ce soir, comme souvent, comme toujours. Alors, elle prit la décision de s'habiller avec un jean noir, une tunique bleue et des converses blanches. Elle ne lissa pas ses cheveux, les laissant tomber en boucles anglaises sur ses épaules. Elle prit ses clés, son sac, un portable jetable qu'elle avait acheté la veille, et sa trousse à maquillage et mis tout son butin dans un petit sac en toile bleu. Elle aimait collectionner les sacs, c'était un passe-temps comme un autre. Mais cela n'était pas du goût de Echo qui ne pouvait s'empêcher de les jeter le lendemain. Alice souriait en fixant son reflet. Elle sortie, décidait à passer une bonne soirée ... et a trouver un paquet de clopes. Riant, elle sortie de son mobil'home et se rendit dans un des bars de l'île centrale. Elle s'y rendait tous les soirs, et y rencontrait quelques habitués qui s'étonnaient souvent de la voir débarquer. Ils lui disaient parfois qu'elle leurs avait manqués. Ce qu'elle ne comprenait pas. Elle avait l'impression de passer sa vie là-bas, alors que parfois elle n'était pas passée depuis un ou deux jours. Cela elle ne le comprenait pas. Ce soir elle y trouva trois hommes qu'elle connaissait. De son âge à peu près. Très joueurs et jovials. Elle arriva tout sourire et s'assit à leurs côtés sur la table près du bar. Elle fit un signe au barman qui lui apporter un martini, comme souvent. Elle en but deux. Cela lui suffit pour embrasser l'un des trois compagnons, profitant de cet instant pour lui prendre son paquet de cigarette dans la poche arrière de son jean qu'elle glissa dans le sien. C'est alors qu'un de ces copains eclata d'un rire rauque et désagréable.

LE MEC « Hey Alice ! Je te paris trois cents dollars que es incapable de te rendre sur un des volcans de l'île ! » dit-il, hillare en fixant la jeune femme d'un air ... Curieux.
ALICE « Sans rire... Crétin tu crois que je vais avoir du mal à m'inscrire sur une liste touristique ? Je ne suis pas si cruche. » Répondit-elle, presque vexée.
LE MEC « HAHA ! Mais qu'elle cruche. Pas avec ces guides à deux balles ma chérie. Ce soir. Je te paris que dans une heure tu serais incapable de te trouver sur le sommet d'un des ces monstres. » expliqua-t-il en posant les billets sur la table et en fixant la jeune femme.
ALICE «  Je paris cinq cent dollars. Je vous envoie un mms dans une heure les chéris. » Dit-elle en embrassant une dernière fois chacun d'entre eux avant de sortir du bar.

C'était un pari stupide et inutile, elle le savait bien, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de vouloir jouer. Un Volcan, quelle idée étrange ! Cependant, c'était une bonne idée d'aller sur un de ces monstres. C'était excitant, et tout ce qui pouvait être excitant lui plaisait. Alors, elle prit un bateau se rendit sur l'île des Volcans, et prit la décision de monter au sommet de l'un d'eux. Elle sortie de paquet de cigarette et en alluma une. Elle prit la décision de monter à pied, car selon elle, elle devait mettre une heure pour se retrouver au sommet. Une sorte de sentier était tracé sur le sol et elle le suivit. Elle s'étonna de trouver l'air si clair. La lune, pleine et ronde, étincelante éclairait son passage. Elle regardait le ciel, les pierres volcaniques, la fumée de sa cigarette, ses pieds qui marchaient frénétiquement sur le sentier. Elle aimait cette solitude, bien que souvent elle l'ennuyait. Elle aimait cet endroit, et bien qu'elle ignorait encore elle était arrivée ici elle profitait de chaque moment. Les minutes s'écoulèrent, et soudainement elle se trouvait au sommet, proche du cratère qu'elle regarda pendant un court instant. Tout était calme autour d'elle, trop calme, et elle adorait cela. Ca faisait peur. C'était inquiétant. Quel bonheur d'être vivante ! Pensa-t-elle, heureuse. Elle se mit alors à rire comme une enfant. Elle sortie son téléphone, prit une photo d'elle qui tirait la langue, et une autre du cratère rougeoyant. Elle l'envoya à ces trois amis en leur promettant de venir récupérer son fric dans la soirée. Mais elle voulait profiter de l'air charger de souffre et regarda le ciel... Alors un bruit se fit entendre près d'elle et elle découvrit la silhouette frêle de quelqu'un d'autre au-dessus du feu.

ALICE « Salut chérie ! Tu veux t'en griller une avec moi ? » demanda-t-elle en s'approchant de la demoiselle brune et sexy qui se trouvait près d'elle.

Elle se plaça devant elle et l'observa. Elle était admirablement jolie. Son visage ne lui disait rien mais Alice était persuadée de connaître la demoiselle. Peut-être de vue, rien de plus. Je lui présentais le paquet en souriant avant d'en prendre une seconde pour moi.

ALICE « Si je puis me permettre qu'est-ce qu'une demoiselle aussi charmante que vous fait dans un endroit aussi dangereux si tard ? ... Au fait, je m'appelle Alice. A qui ai-je l'honneur ? »